En esta distancia absurda (cette absurde distance remix)

En cette absurde distance, d'où mon regard se pose

Surviennent toutes mes plus grandes calamités

Et ma main n'est là pour t'arrêter

Dans cette fuite excentrique que tu imposes

Je me perds dans l'orage de ta chevelure

Et ton sourire cruellement m'achève

Tu dépeins ma folie, cette lente brûlure

Quand en silence mon regard sur toi s'élève

Je me renie, me priant de ne plus te chercher

Mais tu surgis au cœur de mes rêves

À chaque seconde lâche, et sans trêves

À chaque seconde où je deviens lâche et sans trêves

Je me perds dans l'orage de ta chevelure

Et ton sourire cruellement m'achève

Tu dépeins ma folie, cette lente brûlure

Quand en silence mon regard sur toi s'élève

Peut-être que ma lâcheté n'est pas de fuir

C'est de rester ici, à te voir vivre

Et de savoir que je ne fais rien

Rien d'autre que souffrir

Je me perds dans l'orage de ta chevelure

Et ton sourire cruellement m'achève

Tu dépeins ma folie, cette lente brûlure

Quand en silence mon regard sur toi s'élève

Mon regard s'élève

En silence

Je ne fais que te contempler

Se puede bailar la cobardía? En En esta distancia absurda, la respuesta es un rotundo sí. Este nuevo sencillo de Indie Dance toma un poema original sobre la parálisis emocional y lo lanza a una pista de baile mental.

La canción nace de una adaptación al francés de un poema propio, transformando versos sobre el voyeurismo y la inacción (en todos mis segundos que soy cobarde) en un groove hipnótico. La elección del género no es casual, es irónica: mientras el beat incita al cuerpo a la huida excéntrica, la narrativa ancla al protagonista en un rincón, condenado a observar.

El francés actúa aquí como una textura sintética más, un filtro que suaviza la crudeza de la confesión original: admitir que uno prefiere soñar con la tormenta ajena (l'orage de ta chevelure) que atreverse a tocarla.

Influenciado por la electrónica melancólica francesa y el ritmo motorik, este track es para quienes entienden que, a veces, la única forma de procesar una obsesión es sudarla en la pista, aunque por dentro sigas inmóvil.